Reconnaître approximativement le train dans lequel il court (voir tableau) Veiller à la régularité de sa vitesse Savoir prendre la fréquence cardiaque du cheval et contrôler sa récupération Connaître la manière de rafraîchir un cheval pendant l’effort Savoir présenter un cheval au contrôle vétérinaire S’entourer d’une équipe d’assistance pour s’occuper du cheval sur le parcours.
- Déroulement d’une épreuve :
Retirer à l’accueil votre dossier dans lequel se trouvent l’itinéraire, le dossard et la carte vétérinaire qui doit être présentée à chaque contrôle ; Renseignez-vous sur le balisage, la présence éventuelle d’endroits difficiles et le nombre exact de kilomètres à parcourir, cela vous permettra de calculer à l’avance vos temps de passage et d’arrivée afin de respecter la vitesse moyenne imposée. Tout au long de la journée les vétérinaires suivront attentivement l’état de votre cheval, il est important de les considérer comme des alliés qui vont vous aider à protéger efficacement et à mieux connaître votre partenaire cheval.
Le contrôle vétérinaire initial : Se présenter au contrôle vétérinaire muni des papiers d’identification (vaccinations à jour) et la carte vétérinaire de l’épreuve. Le cheval est présenté sans selle et en licol ou en filet. Le vétérinaire vérifie les allures du cheval sur un aller-retour de 30m. au trot et note la fréquence cardiaque au repos ainsi l’état général de votre cheval.
Sur l’itinéraire, souvenez-vous que les chevaux même en compétition ne sont pas prioritaires sur les autres véhicules. A l’aide du tableau de marche (voir annexe) essayer de soutenir un train régulier , le cheval récupère mieux d’un effort régulier et continu que de gros efforts par à coups entrecoupés de repos. Soyez détendus et légers en selle, vous aiderez votre cheval.
L’équipe d’assistance : à chaque point de rencontre avec le cavalier elle abreuve le cheval et, si besoin est, arrose son encolure afin de le refroidir. Ceci le plus régulièrement possible. Elle doit respecter le code de la route ainsi que les zones de ravitaillement prévues par l’organisateur. Elle récupère les bouteilles qui ont servi.
Le contrôle vétérinaire intermédiaire : il a lieu au cours de la première 1/2h pendant l’heure d’arrêt. Le vétérinaire vérifie la récupération du cheval :
Sa fréquence cardiaque La déshydratation possible (pli de peau à l’encolure) La couleur des muqueuses oculaires La fréquence respiratoire et le transit intestinal L’état des membres et du dos Les allures au trot (symétrie, souplesse, régularité) Ces renseignements sont notés sur la carte vétérinaire du cheval.
Le contrôle final : il a lieu 1/2 h après l’arrivée, il se déroule comme les contrôles intermédiaires.
Soins aux chevaux après l’épreuve : Doucher les membres, l’encolure et les épaules, attention aux douches trop froides sur les reins, le ventre et la croupe. Bouchonner ou étriller doucement le corps pour nettoyer et masser le cheval. Sur les tendons on peut poser des emplâtres ou des bandes de repos. Ne pas donner à manger de concentrés (granulés ou grains) dans les 2 heures qui suivent l’effort.
Abreuver à volonté, protéger le cheval des vents froids comme du grand soleil.
Les résultats : Sont qualifiés à l’issue de l’épreuve tous les chevaux et cavaliers ayant terminé l’épreuve à la vitesse imposée et non éliminés pour des raisons vétérinaires ou règlementaires. D’autre part le classement se fait à partir du calcul suivant :
[(vitesse x 2) – vitesse mini de l’épreuve] x 100 = ………… Points
fréquence cardiaque au contrôle final
Ce calcul qui tient compte de la vitesse et de la récupération favorise les cavaliers qui adaptent au mieux l’effort demandé aux possibilités du cheval. |
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CONSEILS POUR DEBUTER L’ENTRAINEMENT DU CHEVAL D’ENDURANCE
- Introduction :
Il n’existe pas un entraînement idéal, valable pour tous les chevaux et tous les cavaliers. Cet entraînement est fonction de l’expérience, du caractère et de l’âge du cheval, ainsi que du type d’épreuve que vous souhaitez courir. Un cheval au pré s’entretient musculairement beaucoup mieux, (il parcourt 15 km en moyenne par jour) il n’est pas obligatoire de le travailler tous les jours.
Nous allons vous indiquer des principes généraux pour la préparation aux épreuves. Ce sera à vous ensuite de l’adapter à votre cheval et au terrain dont vous disposez.
Avant d’aborder l’entraînement, il faut que le cheval soit
- Ni trop gros, ni trop maigre
- Vermifugé régulièrement
- Ferré correctement
- Qualité du cheval d’endurance :
S’il est vrai que tous les chevaux peuvent courir les épreuves de 20 km sans problème, il est évident qu’au-delà on recherchera plus un type adapté à l’endurance, avec des qualités bien spécifiques(sachant qu’à toute règle , il y a des exceptions).
En premier lieu les chevaux trop lourds seront à écarter, ainsi que les chevaux ayant des aplombs vraiment défectueux. On recherchera plutôt des chevaux "carrés" ayant un bon dos, des pieds solides, un psychisme bien équilibré, une fréquence cardiaque basse au repos. Des chevaux capables de rester calmes et en équilibre aux différentes allures, afin de pouvoir garder une cadence et un train régulier.
- Utilisation des différentes allures :
a. Le pas
Au cours des épreuves le pas n’est pratiquement pas utilisé en dehors des passages difficiles ou très pentus. C’est par contre une allure importante à l’entraînement. Pour le jeune cheval, c’est au pas que l’on faconne sa musculature en épargnant les membres, c’est au pas qu’on lui apprend à être calme, décontracté, persévérant.
Au pas on utilisera au maximum les dénivelés, en laissant le cheval étendre son encolure. A chaque séance de travail, on utilise le pas pour échauffer le cheval (10 minutes avant le travail) et 10 à 15 minutes à la fin du travail pour permettre le retour au calme.
b. Le trot, trotting
On appelle trotting les temps de trot plus ou moins longs ayant pour but de faire travailler les muscles, le cœur et la respiration du cheval. Le trotting est une étape importante de la préparation du cheval appelée à mise en condition.
Ne jamais forcer ou précipiter l’allure au trot, rester dans la cadence du cheval
La durée du trotting qui est essentiellement fonction du degré de préparation du cheval va s’allonger progressivement. Un cheval bien entraîné doit au bout de quelques mois pouvoir trotter sans peine 40 à 60 minutes (entre 12 et 15 km/h). Le cavalier pensera à changer régulièrement de diagonale au trot enlevé afin de faire travailler symétriquement la musculature de son cheval. Il trotte enlevé avec une très faible amplitude du buste ou reste en équilibre, afin de préserver le dos du cheval.
c. Le galop
Un petit galop équilibré est préférable à un grand trot (à vitesse égale). Des temps de galop s’avèrent très utiles pour laisser respirer le cheval, faire travailler sa musculature différemment, rattraper une moyenne, et aussi pour le moral du cheval et du cavalier. Le travail au galop ne doit s’effectuer que sur de bons terrains.
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