Vous êtes intéressé et motivé pour organiser un concours international début août ?
Landivisiau se propose de vous céder sa date !

Tout d’abord merci aux concurrents et à leurs chevaux venus sur le circuit,  merci encore aux spectateurs massés tout au long du parcours et intéressés de venir au contact des chevaux sur les aires de contrôle. Un grand merci surtout aux bénévoles qui ont permis ces dix-huit éditions successives des internationaux de Landivisiau avec l’aide des institutions et des sponsors.

L’an passé, nous avons écouté les conseils des cavaliers et réouvert le circuit des Monts d’Arrée : une 2x100 km qui connaissait deux engagements CEI, la 100 km trois engagés CEI. Cette année Landivisiau rassemblait son énergie sur une seule journée de concours. Pour autant, les cavaliers de CEI ne sont pas venus : huit partants seulement.

Quelle explication à cela ? Comme toujours l’on perçoit des causes multiples : d’aucuns l’expliquent par la professionalisation, la recherche de revenus, d’autres par une vente de chevaux (Il n’est que constater le nombre de chevaux nés en France qui couraient cette saison aux émirats, chevaux qui n’ont aucune performance française à leur actif)

Le prix des engagements ? 100€ et 200€ à Landivisiau. Avec les prestations qui accompagnent chaque inscription (box en dur sur copeaux, 1 repas de clôture offert sur CEI*, 2 repas sur CEI**) voilà qui les positionnent comme le plus bas du circuit.

La nature du parcours ? soyons objectifs. Ici l’on aborde le critére vitesse que l’on peut espérer à l’issue de l’épreuve. Cette année, les 124 km bien réels se gagnent à 18 km/h de moyenne. La richesse du circuit français réside dans sa diversité. Il y a là probablement lieu de réfléchir à un système de pondération qui prendrait en compte les diffcultés du circuit pour le valoriser.

Il y a surtout la faiblesse voir l’inefficacité des structures FEI, FFE, ADOCEE, etc. chacune d’elle prélève un droit d’inscription, émet des décisions qui coûtent toujours davantage à l’organisateur et jamais, pas un retour à destination de l’organisateur, des licenciés !

Tout au long du concours, depuis les avant-programmes, les inscriptions jusqu’au traitement des résultats, les échanges avec FFE avec la FEI mettent en oeuvre pléthore de formats différents à respecter.

• La FEI prend en compte la totalité des résultats mais ne gère pas les inscriptions ni dotations.
  Elle taxe les dotations au-delà d’un seuil fixé chaque année.
  Courant 2012, la FEI fait évoluer son logiciel et impose un changement du format d'échange
  En 2013 apparaît une nouvelle contrainte : le président des vétérinaires traitants
• La FFE ne retient que les noms des cavaliers français et leur classement, les cavaliers étrangers n'y figurent pas ! On voit donc un classement avec des "trous !"
  FFE gère bien les versements des dotations sur les comptes GICE des cavaliers français(*) et laisse le soin à l'organisateur de verser la dotation aux cavaliers étrangers.

Voici plusieurs années maintenant qu’inlassablement mais en vain, je réclame un soutien auprès de la FFE, de FEI, de l'ADOCEE, etc. Notre contribution financière est trop lourde, le haut niveau à besoin d'être aidé. Par un calendrier pré-établi, Par des jurys mis à disposition par exemple. Par du logiciel de gestion d'épreuves pour autre exemple. En d'autres termes nous souhaitons voir ces structures se repositionner sur un rôle fédérateur et pas seulement sur un rôle de percepteur. 

Cette fois le moment du bilan est venu. L’organisation d’une course en ligne mobilise près de 200 bénévoles, soit encore 3 bénévoles par concurrent engagé ! Les droits d’inscriptions FEI de 981€ pour si peu de partants, des jurys bientôt plus nombreux que les partants. Voilà qui sort du raisonnable. Même si le bilan financier du concours 2013 sera pratiquement à l’équilibre cette année, je ne porterai pas de projet d’organisation de CEI à Landivisiau en août 2014. Nous nous recentrerons sur l’organisation d’une 120 km CEN en juin.

Pour encore, la base de données du site reste en accès libre,
Faut-il la fermer, la basculer sur un accès payant ? 

 Jean-Luc BRETON 
 Président du COREMA 
 Président de Landivisiau Endurance Equestre

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(*) En 2010 Landivisiau avait connu une autre difficulté avec le règlement FFE qui impose de rassembler la totalité des dotations sur le gagnant lorsqu'il n'y a pas suffisamment de classés. Voici pourquoi les courses du COREMA présentent depuis des dotations à zéro dans tous ses avant-programmes.