Lu pour vous : La F(f)E se « débrouille bien », malgré la crise…La Fédération française d’équitation, FFE, avec +5,95% d’augmentation de licences en 2004/2005, se maintient en 4e position des fédérations olympiques françaises par le nombre licenciés et bénéficie du plus fort taux d’augmentation. Elle bénéficie aussi de la plus forte augmentation des licences féminines, en taux et en nombre, devant le judo et le football. La F(f)E se « débrouille1 bien », malgré la crise…» Evolution des nombres de licences des premières Fédérations olympiques françaises. Hervé MENAGER, ADES UMR-CNRS 5185, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3
Sources : FFF, FFT, FFJT, FFE, FFBB, FFG. Hervé MENAGER, ADES, UMR-CNRS 5185, Université Bordeaux 3 La première fédération, et de loin, demeure la Fédération française de football, FFF, qui reste stable avec 2 162 349 licences (+0,72%) mais il faut noter la poursuite de la croissance du football féminin qui compte désormais 48 502 licenciées (+5,77%). La Fédération française de tennis, FFT, deuxième, avec 1 053 760 ( nombre à consolider) continue sur une légère pente récessive depuis 2003, –1,12%, chez les hommes, -1,04%, comme chez les femmes, -1,25%. La Fédération française de judo et taïquendo a enrayé sa régression post effet Douillet et regagne +2,26%. L’écart avec la FFE qui était de 51 684 licences l’année précédente passe à 34 929. Si la Fédération française de judo ; n’avait pas enrayé la régression du nombre de licenciés, surtout grâce aux licences féminines, la FFE pouvait envisager la troisième place sur le podium des fédérations olympiques. La Fédération française d’équitation, FFE, avec +5,95% d’augmentation de licences en 2004/2005, se maintient en 4e position des fédérations olympiques françaises par le nombre licenciés et bénéficie du plus fort taux d’augmentation. Elle bénéficie aussi de la plus forte augmentation des licences féminines, en taux et en nombre, devant le judo et le football. En Equitation, les femmes continuent leur expansion avec +6,24% tandis que les hommes confirment, pour la troisième année consécutive, la reprise de leurs effectifs (+2,41%), ils jamais été aussi nombreux. Les femmes représentent maintenant 76,85% des licences en équitation, presque au même niveau que la gymnastique, 78,3%. Si les tendances continuent (ce n’est pas sûr tant que la FFE n’est pas sortie de crise), l’Equitation qui bénéficie de la croissance la plus régulière et la plus importante du top 5 de fédérations olympique, en taux et en nombre, pourrait rattraper le Judo avant la fin de l’Olympiade 2004-2008. La Fédération française de basket-ball qui était devant l’Equitation en 2000, continue son redressement, +0,60%, grâce encore aux licences féminines, +2,31%, et malgré un léger recul des licences masculines, -0,47%. RESTE A CONSIDERER LA BONNE SANTE FUTURE DE L’EQUITATION AU REGARD DE LA REPRESENTATION STATUTAIRE ATTENDUE DE SA PRINCIPALE FORCE DE VENTE DE LICENCES, LES PROFESSIONNELS DE L’EDUCATION SPORTIVE, QU’ELLE A SU FORMER EN COGESTION AVEC LE MINISTERE. DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE, L’ECOLE NATIONALE D’EQUITATION, ENE A SAUMUR.. JUSTE RETOUR SUR INVESTISSEMENT, FACTEUR D’UNE CRISE, PRIX A PAYER HABITUEL POUR ENTRER DANS LA MODERNITE ! MODERNITE RELATIVE AU REGARD DE L’IDEOLOGIE COUBERTINIENNE APRES LES IIe JEUX OLYMPIQUES DE L’EPOQUE MODERNE A PARIS, EN 1900. N’EST-IL PAS ? 1 Coubertin avait aussi encouragé « tous les sports pour tous », en parallèle à la relance des Jeux Olympiques en 1896 et 1900, et présidé le Comité de la Gymnastique utilitaire et des sports populaires », vice-présidé ; en 1905. par un fameux écuyer, vulgarisateur des enseignements de Baucher … le Général Baron Faverot de Kerbrech, Ce Comité décida de créer un diplôme de « débrouillards » avec 12 épreuves dont la bicyclette et l’équitation doté d’un règlement : « Le candidat prendra le cheval nu à l’écurie, le sellera, le bridera, l’amènera au manège, le montera et le fera obéir aux trois allures. ». « Le Comité de la gymnastique utilitaire organise aussi pour Pâques une excursion équestre de trois à quatre jours, avec étapes de 25 à 35 kilomètres. Les concurrents auront leur paquetage et devront prendre soin eux-mêmes des chevaux. Voici encore de la bonne débrouillardise. » La bicyclette, quant à elle, était « remise au candidat sans guidon et une roue démontée »… il y eut en France « une soixantaine, sinon une centaine de débrouillards patentés »… (source : Revue Olympique mars 1906, pp. 39-43) | Liens RelatifsL'Article le plus lu à propos de Expression libre : Les dernières nouvelles à propos de Expression libre :
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