Stage endurance - août 1998 - Le cheval
1. - Choix - déplacement - coeur - mental - m�tabolisme
Il n'y a pas de type de Acheval défini. Cependant, il y a quelques points semblables entre tous les chevaux qui réussissent :
un dos long, un rein long
un rein peu musclé
un tour de taille affiné
ils sont tous décontractés, mais ont une force de caractère
des qualités de déplacement dans l'axe
les qualités métaboliques s'acquièrent avec le travail
La meilleure façon de choisir un cheval est de le monter ou au moins de le voir sur une course. Il faut tenir compte du passé du cheval, de ses performances. Il faut que le cheval engage bien.
Le cheval doit être décontracté. Pour cela, une bonne musculature est nécessaire : elle vient avec l'entraînement, mais aussi avec l'éducation et la mise en condition.
2. - Présentation aux contrôles vétérinaires
le trotting
Faire quelques foulées de pas pour mettre le chaval droit, puis lui demander l'action, avec la main droite au mousqueton de la longe. C'est la main gauche qui dirige, la main droite est inactive, le long du corps. Sauf deux, trois foulées avant, après et pendant le demi-tour, où elle revient au mousqueton de la longe.
Le demi-tour se fait par l'extérieur, le cavalier doit se tenir à 1 mètre du cheval au niveau de sa tête.
Quelques petits trucs pour masquer de petites irrégularités :
une irrégularité se remarque bien plus sur un cheval énergique, il faut donc le décontracter.
irrégularité antérieure : présenter le cheval avec la tête basse, devant les genoux, en baissant la main gauche. Se rapprocher du cheval (épaule).
3. - Soins aux haltes et pendant le voyage
Aux haltes, pendant la course et après : faut-il donner à manger avant le contrôle vétérinaire ?
En cas de vet gate, il ne faut pas nourrir le cheval. Cela augmenterait son rythme cardiaque et consommerait un temps précieux. Il est bien préférable de préparer l'arrivée au vet gate.
Que donner à manger pendant la halte ?
Le cheval n'a pas beaucoup de temps pour s'alimenter. Il faut donc lui proposer un aliment très riche. On peut donner de tout, mais il faut qu'il mange. (miel, etc., de l'herbe s'il ne veut plus rien avaler)
A l'entraînement, contrairement à la course, il faut que les repas soient équilibrés. Il ne faut absolument rien changer avant la course.
Et les électrolytes ?
Ce sont des sels minéraux, inutiles pour un cheval bien préparé, sauf en cas de course très difficile et par forte chaleur ( forte transpiration ). Il ne faut pas en donner avant la course : du sel sur un estomac froid ... beurk !
Il faut les donner en association avec quelque chose d'autre, de l'eau si le cheval l'accepte.
Quand faut-il mouiller le cheval ?
Le cheval est comme une usine. Il produit de la chaleur. Quand il ne peut plus l'évacuer, sa température corporelle augmente. Il devient progressivement inapte à l'effort, son rythme cardiaque s'accélère. La température du cheval est à peu près égale à celle de l'homme : 37°5. A l'effort, elle peut monter jusque 41° . Au dessus, le cheval ne peut plus fonctionner !
Pour savoir, on passe la main sur l'encolure, si elle est plus chaude que la main : on arrose ! Quand le cheval est revenu à la température de la main : c'est bon !
On peut laver le cheval entièrement, à condition de le faire avec une éponge et un couteau de chaleur. Il est très important de le faire ainsi.
Il faut être calme autour du cheval, 2 ou 3 personnes suffisent. Il ne faut pas énerver l'animal, ne pas chercher à le forcer de boire.
Si la course part très tôt le matin, on ne donne pas à manger le matin, seulement à l'issue de la première étape. Après la course, le cheval ayant renouvelé ses ressources en eau, se remet à transpirer 1 heure après l'arrivée, puis de nouveau pendant la nuit.
Et pendant le voyage ?
Dans le van ou le camion, après 7 ou 8 heures de voyage, le taux de microbes croît de façon exponentielle. Il est donc indispensable de bien aérer, de vider les crotins. On peut au bout de tout ce temps, faire descendre le cheval, mais seulement si l'on est certain qu'il va remonter dans le van.
A une journée de voyage, doit correspondre une journée complète de récupération, ( repos total avec seulement pour exercice minimum : le pas ). Le jour suivant, on fera un travail léger. Il n'est pas nécessaire que le cheval mange pendant le voyage.
Après une course ( 90, 130 km... ) il faut attendre une nuit avant de prendre la route.
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