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Amoureux du cheval, amoureux du Quercy, quelques Lotois avaient entrepris d'organiser, samedi et dimanche, une épreuve tout à fait inédite dans notre région et encore rare dans notre pays : une course équestre d'endurance. Ce genre d'épreuve est très pratiqué aux Etats-Unis et en Espagne, mais quatre compétitions seulement se déroulaient jusqu'alors régulièrement endurance, et encore certaines d'entre elles ne répondaient pas exactement au code en cours de publication. MM. Passemard, président du comité d'organisation, Vidille, directeur de course ; Letartre, du domaine de Cazes; Pradel, président de l'Association de tourisme équestre du Lot et vice-président du comité français des courses d'endurance; Mme Catherine Perié du club hippique du Quercy tenaient pour leur part à ce que cette première lotoise soit conforme à ce code. Et elle le fut, grâce à eux, bien sûr, mais aussi à l'A.T.E, et au Syndicat d'initiative de Montcuq. Trente-neuf cavaliers de diverses nationalités et en particulier, outre des Français, des Espagnols et des Portugais; ont participé à ces "Deux jours de Montcuq". Les Lotois étaient fort bien représentés et ils allient démontrer toutes leurs qualités, puisqu'une Puy-l'Evêquoise allait brillamment enlever la Victoire et qu'un de ses camarades de club allait prendre une belle sixième place, dix cavaliers seulement parvenant au terme de cette course difficile pour les cavaliers et pour les chevaux, mais des vétérinaires veillaient, comme il se doit, sur la bonne santé de ces derniers. Un bon terrain Par les pistes et les sentiers de Montcuq à Montcuq en passant par ViIlesèque, Flottes, Cahors et Labastide-Marnhac, ils accomplissaient samedi, puis dimanche, les quatre vingt kilomètres d'un parcours pittoresque à souhait. Le terrain était bon selon les connaisseurs, mais il réclamait une grande maîtrise de son cheval ce qui explique sans doute les nombreux abandons après les contrôles imposés par des vétérinaires placés en des endroits précis : chacun s'efforça donc de parcourir la distance dans un temps minimum pour tenter d'enlever l'un des nombreux prix (15.000 F au total et plusieurs coupes notamment) mis en jeu. La salle des fêtes de Montcuq accueillait dimanche, vers 19 heures, les cavaliers, leurs famille et les amis du cheval, pour une solennelle remise des prix à laquelle assistaient notamment MM. Monty, maire, et ses adjoints. MM. Carrière et Rouquette ; M. Gabillard, directeur des services vétérinaires du Lot ; Marty, président du comité des fêtes de Montcuq, et Aly ; Santoro, délégué de la Fédération hippique espagnole; Lucas, président du comité français des courses d'endurance, et les gendarmes de la compagnie de Cahors chargés de veiller à la sécurité des participants et des spectateurs. |
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Une pluie de récompenses Mlle Annick Delhornel recevait alors une pluie de récompenses. Vainqueur de cette épreuve, dont nous donnons les résultats en page sportive, elle se voyait attribuer outre la coupe du Crédit agricole, celles destinées au premier Lotois, à la première dame et à son cheval, Candy, appartenant à M. Letartre, pour être le premier classé né en France. La seconde, une personne du sexe féminin également, Mme Ulrike Castelli, de Nantes, était aussi fort bien récompensée et elle bénéficiait notamment, comme l'espagnol Antonio Seres, classé troisième, d'un voyage de huit jours en Tunisie pour avoir amené son cheval en bonne condidition à l'arrivée. Une autre sociétaire du C.E. Puy l'Evêque, originaire de Scrignac, Marjo Gauthier, obtenait. pour sa part une belle sixième place avec son cheval Flambard : et il enlevait le trophée "passe muraille" pour avoir été le plus régulier au cours des deux étapes. Le Lotois André Aldebert, quant à lui, recevait la coupe destinée au plus malchanceux. Première dame étrangère, Maria Do Carmo Lupi; vainqueur du premier jour et recordman du tour, William Giacomino, obtenaient aussi de belles récompenses à l'issue de ces "Deux jours" richement dotés. Après la lecture du palmarès par M. Vidille, et la remise des divers trophées, l'assistance pouvait se restaurer grâce à l'excellent buffet campagnard préparé par l'hôtel Saint Jean et les amateurs pouvaient danser aux accents de l'orchestre de l'enfant du pays, André Alle. Cette première a donc été une réussite et les "Deux jours de Montcuq" sont appelés vraisemblablement à devenir, avec la célèbre course d'endurance de Florac, en Lozère, une, "classique". Grâce à une poignée de gens qui n'ont pas hésité à se dévouer pour doter le Quercy d'une telle épreuve. Celle-ci doit, en effet, contribuer à redonner à la plus belle conquête de l'homme sa véritable vocation : son utilité pour les grands parcours tout terrain et à démontrer qu'une préparation et un entraînement adéquats, une façon de monter intelligente, peuvent amener un cheval à accomplir de bonnes performances sans altérer sa santé ou son énergie... A. D. Sources : archives de D. Letartre
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Nos photos Annick DELHORNEL a bien mérité les nombreuses récompenses que lui ont remis notamment MM. PASSEMARD, MONTY et VIDILLE. Les cavaliers, leur famille et leurs amis pendant la lecture du palmarès. A l'étape de Cahors, samedi matin, près du pont Valentré, discussions sur l'épreuve, et examens vétérinaires
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Sources : archives de D. Letartre