16-05-2024
Olost (ESP)
CEI3* 160, CEI2* 120 CIM, CEI1* 100, CEI1* 100 (18/05), CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100

16-05-2024
Pratoni del Vivaro (ITA)
CEI3* 160, CEI2* 120 CIM, CEI1* 100, CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100

17-05-2024
Weikersdorf (AUT)
CEI2* 120 CIM, CEI1* 100, CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100

17-05-2024
Pattaya (THA)
CEI1* 100

17-05-2024
Djerma - Batna (DZA)
CEI2* 120 CIM, CEI1* 100

18-05-2024
Cimarron, NM (USA)
CEI3* 160, CEI2* 120 CIM, CEI1* 100, CEIYJ3* 160, CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100

20-05-2024
Padise (EST)
CEI3* 160, CEI3* 160, CEI2* 120 CIM, CEI2* 120 CIM, CEI1* 100, CEI1* 100

23-05-2024
Buch (DEU)
CEI3* 140, CEI3* 160, CEI2* 120 CIM, CEI2* 120 CIM (25/05), CEI2* 70+(2) (24/05 - 25/05), CEI1* 100 (25/05), CEI1* 100, CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100


Voir les détails

Lu pour vous : Silfiac - "L'esprit des lois"

Pour démarrer très fort : un souvenir de 1968 anniversaire oblige, de mai 1968 bien sûr !

Souvenir d'un cours de français de 3ème qui m’est resté en mémoire, ainsi que la définition du mot plagiat. Le plus gros plagiat que je puisse faire de "L’esprit des lois" de Montesquieu : si j’avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre...

Si j’avais à te raconter ma journée à Silfiac, voici ce que je dirais…



Réveil très tôt, à peine le temps d’une douche et du petit dèj et déjà presque en retard. J’ai rendez-vous à l’Intermarché de Rostrenen à 8 heures. Adresse prise la veille dans les pages jaunes, GPS, et bien sur navigation nickel. Le bâtiment du centre ville semble abandonné, 7h58. Pas de panique, un autre rendez vous fixé à 9 heures à Silfiac.

Le GPS reprend sa fonction. Les Corses nous envieraient cette route, sinueuse, étroite, et au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. Le voyage pourrait dater de quelques années, des paquets de lapins m'obligent à une vitesse de 25/30 km/h pendant 3 ou 4 kilomètres, bucolique à souhait. Mais tout de même 20 km de cet acabit ! Je pense aux chevaux, sur cette route, ils vont finir le voyage épuisés et stressés. En fait il existe, bien sûr, un itinéraire rapide et dégagé.

Silfiac : il va être difficile de trouver une place, la pluie des jours derniers rend impraticable ou difficile d’accès la pluspart des parkings. Manu arrive et choisit une place près du terrain de foot, je me demande si on va pouvoir en sortir ce soir, tant c’est gadoue et pente à l’entrée. Seuls deux cavaliers choisissent cet espace. Mais les chevaux seront biens, herbe et calme.

Première boucle de la soixante, nous n’avons pas prévu les points d’assistance avec les cavaliers, convention habituelle tous les 5 km. J’essaie de lire la carte, Manu conduit. Calme absolu. Pas le moindre rendez-vous manqué. Je respire. Fin de la boucle, soins et vet. Julie et Julien sont très excités : les chevaux sont super, ils en demandent malgré le terrain difficile. L’une et l’autre prendront la tête à tour de rôle. Julie tellement fatiguée après Callac, s’enthousiasme, et est très volubile. Peut-être le privilège de l’age, à peine une vingtaine d’années.

Petite pause casse-croûte et en descendant vers l’aire de départ, je salue M... qui prend le départ de la 20 km.
 
Seconde boucle idem, terrain gras et difficile, un peu plus courte. On rentre sans une goutte de pluie. Les chevaux ont rejoint notre base du terrain de foot. Lela Salou, la jument de Julien ne s’est pas encore posée, (FC 52 au contrôle final) Jaila, la jument de Julie est calme. Les échanges entre les deux cavaliers et Manu sont très ouverts. Manu pense sa jument prête pour une 90 à Plésidy dans trois semaines, Julien repartira sur une 60. Rien à gagner, elle va vraiment bien, mais n’a pas encore compris le vet ! Lela est vraiment en forme après la course, mais ne se calme pas du tout. Le moindre passage de chevaux à proximité la rend nerveuse. Ceci est traduit dans mon langage de béotien.

On ira boire un verre après un long moment passé avec les juments, puis retour précipité, il pleut. Le paddock est à 500 m, et on décide de rentrer vite, à pieds, mais c’est le déluge. On attèle le van, on le sort sur la route, les juments suivent tranquilles. Ouf! abri pour elles deux mais sérieuse rincée pour nous ! Nous n’attendrons pas la remise des prix, la 90 à vitesse libre n’est pas encore finie.

Je décide de suivre le van jusqu’à Rostrenen (sur la route de mon retour). J’en fait part à Manu, et là exclamation : Comment tu ne passes pas voir les pouliches ! Il m’a été tentant de rajouter une série de point d’exclamation à cette phrase, mais vieille école, un seul suffit. Une vingtaine de kilomètres et Jaila et Lela regagnent leur pâture et font les folles. Je regarde de loin les deux poulinières et leurs petites.

Manu me propose d’aller voir une poulinière et sa pouliche de près. A notre entrée dans la pâture Lady du Cosquer remonte doucement la pente, nous nous arrêtons. Lady remonte un peu plus la pente et s’arrête. Manu s’approche, je ne sais que faire et reste sur place. Je descendrai plus tard lorsque Manu m’appellera. La pouliche viendra bien sur vers ce nouveau venu. Ce n’est pas grand, ce bout de vie, et pourtant… 

 

Jean-Yves

 



Liens Relatifs


Précédent |  Suivant

Temps : 0.0811 seconde(s)