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1. - Définitions
éduquer et dresser :
C'est l'apprentissage de tout ce que l'on fait sur une course, se pratique sur des 40, 60 et 90 km : présenter en main, monter dans un van, etc.
Le dressage est une technique d'équitation, on peut comparer cela à une encyclopédie. C'est nécessaire : trotter sur les deux diagonales pour avoir un cheval léger sur la main. Galoper sur les deux pieds, changer facilement, galoper sur le pied demandé et en ligne, s'arrêter...
Il faut limiter le travail en cercle et éviter la flexion latérale. L'épaule en dedans est un bon exercice à la soumission.
entraîner :
Faire un travail par tout moyen pour améliorer le geste (tout ce que l'on fait à cheval).
mettre en condition :
Cela se fait sur un cheval qui a acquis le geste. C'est augmenter sa capacité athlétique, physique et physiologique.
endurance métabolique :
C'est la capacité du cheval à pouvoir fournir un effort sans souffrir, à s'adapter à l'effort.
endurance résistance :
C'est l'endurance métabolique à laquelle on rajoute une capacité de vitesse.
2. Choix des objectifs - plan de travail
Les Américains entraînent leurs chevaux sur des courses, ils en font un maximum, la sélection se fait par la compétition ( en nombre et en qualité ). Les Français, contrairement aux Américains, choisissent un objectif et le travaillent avec l'obsession du détail. Les chevaux ne font qu'une à deux courses par an.
Après une période de repos, on fait une remise en route ( de type balade ), puis, on commence un travail de mise en pression du coeur ( côtes ou travail sur la plage ). Faire une grosse séance 15 jours avant l'objectif, pour obtenir le réglage métabolique.
Il faut effectuer un travail fort par mois, puis un, 5 semaines avant l'objectif et un dernier 15 jours avant.
Pour préparer une course en montagne, il n'est pas nécessaire d'entraîner sur des dénivelés, cela peut très bien se faire par un travail au galop, tous les deux jours, ou, par un travail au pas actif avec des dénivelés.
Est-il nécessaire de faire une course de préparation ?
Non, il vaut mieux faire un travail à la maison pour choisir les bons terrains, un long galop de 3 heures par exemple, sur un sol souple.
A l'entraînement, il faut monter tous les 2 jours. Et pour les temps de galop, il faut qu'ils soient continus.
3. Le travail
L'allure du cheval d'endurance est le galop, c'est bien l'allure la plus économique, l'assimilation des chocs est mieux répartie. Lors d'un galop à 20 km/h, le rythme cardiaque du cheval est plus faible qu'à 20 km/h au trot. Le trot est une allure de transition ou pour affronter les dénivelés.
La plage est un excellent terrain d'entraînement, car il n'y a pas de phénomènes de rebondissements. Au galop, le pied se pose par le talon en une ondulation souple. Il faut que le mouvement soit un mouvement d'allongement. Le bassin ne doit pas remonter.
Un travail sur une plage mouillée correspond à un travail sur une pente de 4 %.
Il ne faut pas forcer les allures. A 15 km/h, il est temps de galoper, le galop se situera à 17 - 18 km/h. Il n'y a pas de problème à galoper sur le bitume, en course évidemment, si le galop est léger et économique.
Le pas est une allure de musculation, de stretching et de récupération après l'effort.
4. La mise en condition
Pour le travail au galop, il faut trouver la musique du cheval dans une cadence d'environ 100 à 105 foulées à la minute. Il faut travailler les transitions.
Le train, c'est la musique à adapter au terrain. L'entraînement doit commencer à une faible fréquence pour se poursuivre par une augmentation de l'amplitude de la foulée. Il faut répéter le geste à l'infini.
Il faut commencer par éduquer le cheval avant de l'entraîner.
NB : Si le rythme cardiaque du cheval est au-dessus de la normale, c'est qu'il y a un problème physiologique.